Fonge et florule de l'Indre
Fonge et florule de l'Indre
J'apprends qu'il existe des chroniques chaudes... et des chroniques froides.
Les chroniques chaudes touchent à l'actualité brûlante et concernent quasi exclusivement les humains.
Les chroniques froides parlent des chiens, des chats, des chevaux, des poissons, de l'histoire, de la géographie, de la culture et de l'environnement si celui-ci n'est pas l'objet d'une catastrophe qui affecte directement les hommes.
Et les plantes, les champignons ?
... dans les chroniques froides, naturellement !
Et pourtant, me vient le songe qu'ils pourraient entrer dans des chroniques chaudes – ils en ont bien le droit, après tout ! – qu'ils pourraient être débusqués dans l'ardeur et sur la scène de leur poussée, spectaculaire ou discrète, régulière ou exceptionnelle.
Et que les Indriennes et Indriens lisant leur journal pourraient se dire spontanément :
« Tiens, je vais pouvoir découvrir ce champignon qui croît présentement, en cet endroit précis du département. »
ou
« Ah oui !... J'avais bien remarqué cette plante sur mon trajet... dans mon jardin... dans ma rue... je vais la regarder de plus près. »
Ces chroniques seraient des portraits fidèles et pittoresques, de l'envoûtante orchidée à la petite graminée inaperçue, de l'amanite des empereurs romains à la brunâtre Naucoriacée (de naucum : zeste de noix, c'est-à-dire chose de peu d'importance).
Des portraits individuels - ou collectifs, dans le cas de plantes ou champignons qui se ressemblent, poussent ensemble, appartiennent à une même famille, etc...
Des portraits semés d'anecdotes, de renseignements pratiques et d'informations du cru.
Richard BERNAER
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