Le frêne
Le frêne en hiver
Photo Yvan Bernaer
La reconnaissance des arbres caducifoliés en hiver s'attache à l'observation des bourgeons. Et s'il est un arbre facile à reconnaître entre tous, c'est bien le frêne élevé ( Fraxinus excelcior L. ) qui exhibe des bourgeons noir velouté, opposés, quadrangulaires, le terminal étant gros et pyramidal.
L'écorce des jeunes arbres, d'abord verdâtre, grise avec l'âge ; elle demeure lisse jusqu'à « la trentaine », après quoi elle se fissure.
Au printemps, des faisceaux de petites fleurs pourpre foncé apparaissent bien avant les feuilles composées-pennées.
Les feuilles ! ... je les garde en mémoire vive de mon enfance, du temps où je gardais les vaches : rien ne faisait plus courir ces dames qu'une brassée cueillie sur l'arbre !
Les fruits – samares aplaties à aile allongée, groupées par grappes – restent souvent sur l'arbre tout l'hiver.
Le frêne élevé – essence des sols riches et profonds – est omniprésent dans l'Indre, dans les bois frais, les haies, au bord de l'eau.
Un autre frêne ( Fraxinus angustifolia Vahl. ), beaucoup plus rare, plus petit, à bourgeons bruns, croît dans le département çà et là dans les milieux humides.
Le mot «frêne » et ses dérivés se retrouvent dans moult toponymes de l'Indre, tels Le Frêne (hameau de
Lecture : Les noms de lieux de l'Indre, de Stéphane Gendron (Académie du Centre et CREDI Editions, 2004)
Chronique NR du 15 février 2007
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